Dracula: mort et heureux de l'être Rions un peu avec Draculapar Cyroul (02/2005)
Pour moi, le meilleur film de
Mel Brooks est sans conteste
SpaceBalls ("la folle histoire de l'espace", le titre français le moins drôle du monde). C'est un film où l'on ne s'ennuie pas du début à la fin et où les gags se succèdent jusqu'à la dernière séquence.
Mais c'est rare dans l'oeuvre de Mel Brooks. Car des idées de gags, il en a plein. Mais il ne tient pas la distance le Brooks. La preuve avec son
Young Frankenstein, excellent au début mais qui fatigue vite.
Dracula mort et heureux de l'être est un parfait exemple de ce défaut.
Le débutLe film commence bien, on sourit, de plus en plus, et puis sans se rendre compte, on rigole franchement.
Quoi ? Vous n'êtes pas d'accord ?
Qui d'entre vous (même les plus triste des gothique de la nuit) n'a pas rigolé lorsque Dracula dit : "
Les enfants de la nuit (Children of the night), quelles saletés ils laissent...", avant de glisser sur une crotte de chauve souris et de se casser lagL dans l'escalier ? Alors, avouez, vous avez rit.
Moi aussi j'ai honte, mais j'ai rit là.
Et puis mon rire s'est fait plus rare, mon sourire à disparu, et j'ai commencé à m'ennuyer grave.
Parce que le film devient chiant vers la deuxième partieGags grossiers et au ras du plancher se succèdent.
Peut être parcequ'on s'est habitué aux jolies filles poitrinaires ? Car il faut bien dire que Brooks a un penchant pour les créatures pulpeuses, mais qu'hélas même si elle font tout pour nous tenir en haleine, ne font qu'exacerber nos tempéraments voyeuristes sans nous passionner plus pour le film.
On peut peut-être mettre ça sur le dos de l'adaptation française du film qui est désastreuse (mais ça se comprend, c'est dur de traduire l'humour juif new-yorkais en français). Petit exemple, on entend "
mais pourquoi tout cet ail au lit ?"... Là j'ai pas rit.
Les acteursOn ne peut en tout cas pas mettre ça sur le dos des acteurs qui vivent leur rôle à 100%.
Et ces actrices... Je vous ai déjà parlé de ces actrices... Que ça soit
Amy Yasbeck,
Lysette Anthony ou même les trois femmes du chateau de Dracula, elles sont toutes plus belles les unes que les autres. Je sais pas où il les caste, mais j'aimerais bien y être.
Je pense qu'on tient là
la plus belle réussite du film, une plongée dans les
classiques hamériens du film vampiriques, grâce à des costumes sublimes (plein de froufrous qui réjouiront nos penchants vintage) qui entourent des silhouettes superbes et poitrinaires.
On croirait revoir les beautés de
Twins of Evil, superbes.... (soupir)
ConclusionUn film à voir le jour où vous êtes déprimés, et à couper au milieu pour éviter d'être encore plus déprimé.
Mais grâce à ce film, vous saurez finallement ce qu'est un
"occiput mapulaire", pour enfin briller en société.
RésuméR.M. Renfield (Peter MacNicol), avocat débile (exactement le même rôle que dans Ally Mc Bill,
Barry White en moins), rejoint le château du
comte Dracula (Leslie Nielsen) pour lui faire signer l'acte d'achat d'une résidence (l'abbaye de Carfax) en Angleterre.
Seulement, il découvre que Dracula est un vampire. Celui ci le subjugue alors et le transforme en serviteur.
Arrivé en Angleterre, Dracula sera vite attiré par les gros seins, heu non, la sensualité exacerbée de
Lucy Westenra (Lysette Anthony) et, heu, le teint de peau sublime de
Mina Murray (Amy Yasbeck). Il va donc tout naturellement essayer de les vampiriser....
Mais le
professeur Van Helsing (Mel Brooks) veille.
Que va t'il se passer ?